Comment nos yeux réagissent à la lumière et à l’obscurité ?


Pour bien observer au télescope ou à la lunette (comme aux jumelles d’ailleurs), nous avons besoin d’un temps d’adaptation pour obtenir une vision optimale. Une simple expérience que nous connaissons tous, c’est d’être dans son salon avec la lumière allumée. Vous fermez l’interrupteur et vous vous retrouvez dans le noir. Que constatez-vous ? Vous ne voyez plus rien, c’est le noir complet. Puis avec le temps, vous retrouvez une visibilité partielle.

Que s’est-il passé ? Tout simplement votre œil et plus exactement votre pupille s’est dilatée. Elle fonctionne comme le diaphragme d’un objectif photo : plus il fait obscur, plus la pupille se dilate pour faire entrer un maximum de lumière. En outre, la pupille est composée de l’iris, la cornée et de l’humeur aqueuse. Ces derniers éléments jouent un rôle essentiel dans la dilatation de la pupille. La pupille peut aller de 2 à 8mm de diamètre selon les cas. Sur la rétine, se trouvent des cellules sensibles à la lumière et à son intensité, ce sont les cônes et les bâtonnets.

A la lumière du jour, ce sont les cônes qui captent la lumière avec une très bonne interprétation des couleurs. Quand le soir tombe, ce sont les bâtonnets qui prennent le relai (en partie) qui eux captent beaucoup moins les couleurs mais qui nous permettent de voir les étoiles et les astres les moins lumineux.

La contrepartie, c’est que les bâtonnets étant moins sensibles aux couleurs, nous avons une sensation de voir tout... en gris ! Mais c’est aussi grâce aux bâtonnets que nous pouvons utiliser la vision décalée dans un oculaire...

On considère qu’il faut au minimum 20 minutes à notre œil pour s’accommoder à l’obscurité.

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